En fin de soirée... (pv: son cher mari !)

Avouons le, parfois, nous prenons des décisions et au moment même d'agir nous nous demandons encore pourquoi ce fut ce choix là et non un autre...Et le fait que l'on regrette par avance sa décision alors qu'il n'y a eu encore aucun effet? Si oui, vous comprenez sans doute qu'Hortense vient de faire la plus grosse erreur de sa vie. Enfin, tout dépend du point de vue.

Hortense arriva en fin de journée, le temps de tout préparer et de faire le voyage. Elle s'était laissée bercer par les oscillations de la voiture sans pour autant avoir réussi à se reposer, sans trop préoccupée pour cela.

Entre dans le hall, demande à un des valets d'aller chercher le duc pendant que les autres s'affairer à décharger les malles.

Attend emmitouflée dans sa mante, malgré le beau temps...

HJ: ahahah !

Armand travaillait dans son bureau à différentes affaires, il avait bien entendu du mouvement dans la cour mais ne s'en était pas soucié, qui pouvait bien le déranger en soirée ?
Feint d'être surpris lorsqu'il apprit qu'Hortense se trouvait là. Un large sourire se dessina lors du trajet bureau-hall mais se ravise lorsqu'il amorça la descente du grand escalier...

- Hortense vous ici ?

Se dirige vers elle d'un air préoccupé

- A cette heure, que vous arrive-t-il mon amie ? Rien de bien grave j'ose espérer !?

Laissait courir son regard sur les murs du hall, est un peu perdue tout de même.
Entend des pas dans l'escalier, se retourne et voit le duc

- Je vous en prie, vous savez aussi bien que moi l'objet de ma présence ici.

Se recule de lui, le fixe

- Evitons tout mal entendu: je ne suis point là pour vous.... Uniquement pour que tout ceci ne scelle pas le destin d'autrui !

Laisse échapper un petit rire

- Voyons Hortense, qui s'est crue la plus forte ?

Tourne autour d'elle, la regarde

- ... je dis cela comme cela bien entendu....

Soutient son regard

- Ne serait-il pas dommage qu'il vous arrive quelque chose avec ces sottes fréquentations ? Que d'ailleurs vous n'irez plus voir, et n'entretiendrez aucune correspondance, pour votre intérêt et surtout le sien... N'est-ce pas ? Puis-je compte sur vous ? ....Evidemment.... vous n'aimeriez être la cause d'une disparition si dramatique.

Redevient très calme et posé. Lui sourit gentiment

- J'ai déjà pris mon repas vu cette heure avancée... En désirez-vous un ?

- Nuance, moi, j'ai conscience d'avoir fait une erreur mais là, vous persistez avec une navrante obstination.

- L'ennui c'est qu'à avoir tout ce sang sur vos mains ne vous ferait point monter dans mon estime. "Je dis cela comme cela, bien entendu !"

Reste impassible à ses remarques bien qu'intérieurement ce n'est pas vraiment le cas. D'un air naïf:

- Mais voyons Armand de quoi parlez-vous ? Ne suis-je pas une jeune épouse responsable et attachée à sa famille ? Cela me déçoit... Pour qui me prenez-vous donc ?

- Je ferais monter quelque chose dans ma chambre.

Désigne ses bagages

- Comme vous le constatez, j'ai à faire et aimerais ou plutôt exige ma tranquillité pour m'installer. Après tout ne suis-je point chez moi ?

Petit rire

- L'opiniâtreté vient à bout de tout. D'ailleurs en parlant de cela, je vous pensais plus combattante, vous avez cédé si facilement ! Est-ce dont la peur de perdre votre liberté ou de le perdre qui vous donne une telle sagesse ?

Acquièsce, entre dans son jeu

- Evidemment, rien ne saurait entaché " notre" nom à présent que vous vous comportez comme une épouse modèle. Je n'ai jamais douté de votre engagement !

Lui sourit, appelle les valets

- " Faites monter les malles de madame"

Repose son regard sur elle

- Comment fût ce voyage ?....D'ailleurs que pense votre soeur de votre "soudain retour à la raison " ?

- Disons que j'étais dans mes bonnes grâces... Ou plutôt j'ai juste envie de vous gâcher la vie autant que vous le faites pour la mienne !

Lui sourit

- Mais tout à fait, je n'aurais dit mieux moi-même....

Les regarde s'afairer, repose don regard sur son mari

- Alors Armand, pour tout vous dire, jamais voyage ne m'a semblé si exaltant, se dire que dans quelques heures, la vageance tant espérée sera concrétisée, c'est merveilleux !

Sourit, suit les valets dans les escaliers, se retourne vers lui

- Oh fait, ça ne vous fait pas peur de passer votre vie avec une femme qui " empoisonne" son mari ? Un incident est si vite arrivé !

HS: C'est juste extra, excellent!

On se croirait au théâtre, j'imagine parfaitement la scène...

HJ: tu touves ? merci ! Moi je m'amuse !

- Et j'en suis tout aussi honoré d'avoir votre faveur !

Acquièsce

- Seriez-vous devenue raisonnable ?

La salue brièvement

- Mais elle a un prix, vous venez de perdre votre liberté, elle ne vous sera rendue que lorsque je serais parti. Voyons lequel de nous deux cédera en premier...

La regarde s'éloigner, réagit à ce qu'elle dit, monte les marches quatre par quatre, lui prend le bras, sourit tout mielleux

- Raison de plus pour ne pas vous lâcher, voir votre si jolie minoi sur un bûcher ne me tente guère. Comptez bien sur une garde bien rapprochée vous concernant, rien de ce que vous ferez ne me sera inconnu !

L'accompagne dans la galerie du 1ere étage

hj: moi je fais lui en faire voir !

- Ne le soyez pas trop vite, ce n'est que le début d'un très très long combat.

- Je ne saurais dire, on ne se connait jamais réellement ! Quoique si la seule chose dont je suis certaine c'est que vous, vous êtes dans une mauvaise posture.

Le salue

- Vous pensez me tenir mais non j'ai fait mon choix toute seule. En effet, rien ne m'importait vraiment de revenir ici, je prends juste le défi. Ah et oui, si vous vous me tenez, il en est de même pour moi, pour avoir eu de telles informations, c'est que vous aussi avez quelques soucis de fréquentations.... Il serait dommage que je vienne à parler.

Montait tranquillement, en un instant, le voit à ses côtés, le regarde amusée, se dégage de son bras

- De vous à moi, la garde rapprochée n'est pas une bonne idée. Le roi va en être jalous, la sienne étant infiltrée et ce n'est pas bon de faire de l'ombre au Solei... Souvenez-vous de ce pauvre Fouquet !

Feint un soupire triste

- Je crains de ne pas être aussi dévouée que sa chère épouse et de ne point aller vous voir en prison.

- Vous semblez certaine que c'est moi qui vais sombrer le premier... Ne vous surrestimez pas Hortense, vous êtes bien plus failble que vous ne le pensez, surtout quant il s'agit de vos amis ou votre famille.

La défie du regard

- Oh voyons je ne serais pas si certain de ce que vous dites, je vous connais, à vous observer évoluer depuis ces 3 années et en ait appris bien d'avantage depuis que vous êtes partie... Je sais comment vous faire plier !

Resserre sa main

- Pourquoi fuir ? De toute façon vous resterez entre ces murs jusqu'à ce que vous soyez devenue raisonnable, habituez vous donc à me voir.

Est vexé, touché

- D'ici quelques temps vous regrettez votre air si fière.

Continuent d'avancer

Frustrée de ces paroles

Ne dit mot, l'ignore même, avance doucement

- L'ennui avec vous Armand, c'est que parce qu'étant un homme, croyant, " sans vices" vous vous croyez supérieur... Or non ! J'ai autant conscience que vous de mes limites
A m'enfermer de la sorte vous me perdrez à tout jamais.

Sourit

- Mais après tout ce n'est pas une si mauvaise idée ! D'ailleurs qu'une chose soit claire:

Tend son bras, le repousse:

- Voici la délimitation de ma périphérie, ne comptez pas m'approcher plus... pour vous bien entendu... Les poisons que l'on pose sur les vêtements font fureurs en ce moment ! Ne me tentez pas.

Etonnée

-Et quoi !? C'est vous qui m'avez épousé, supportez !

Arrive devant ses appartements

- ... J'oubliais... " Mes" appartements...

Les valets ont ouvert les portes, font entrer les malles.

- Je décide lorsque j'ai envie de vous voir, ce qui sera très rare. Mais j'y pense, vous risquez de faire comme avant: voyager sans cesse ?

Remarque qu'un silence s'est installée avant qu'elle ne reparte à l'attaque

- Oh il faut que je vous dise, plus vous êtes énervée contre moi, plus je vous trouve adorable... dommage !

Se fait repousser, est surpris, la regarde d'un air " "

Sent qu'il va s'en prendre une, penche son visage vers elle et lui souffle:

- Même pas peur !

Petit sourire, part au devant d'elle

- Alors, vous venez ?

- Le rôle de l'épouse idéale incluant celui de la mère modèle n'est pas pour moi... Alors pour tout ce qui concerne votre descendance et caetera: allez voir ailleurs !

Le voit se rapprocher, en a un peu peur de son mari, se recule mais entend tout de même:

- Moi, je dors bien la nuit, ce n'est pas ça qui me dérange...

Le regarde s'éloigner:

- Nananana !

Commence déjà à ne plus le supporter mais respire un bon coup et y va.

Passe devant lui, se met sur le bas de porte, lui empêche l'accès:

- Tututu, alors notre accord ? Moi ici, mais vous loin de moi ?!

- Vous l'apprendrez vous verrez ! Et c'est la meilleure chose que je puis vous conseiller.

Soupire d'entendre un tel caractère

Avançait toujours seul

- Oh mauvaise joueuse.

Lui aussi ne la supporte plus, mais essaye de tenir

La regarde faire, étonné, a une idée

Soulève Hortense, la prend dans ses bras trop facilement

- Vous devriez penser à vous épaissir avant de vous prendre pour une muraille...

Sourit amusé

La porte jusqu'à un sofa, l'y dépose

- Vous ne faîtes comment dire... pas le poids !

HS: Ouh la! Ca se corse Louise-Marie!

hj: non mais c'est moi qu'il faut plaindre avec une épouse pareille !

Armand de La Meilleraye a écrit:

hj: non mais c'est moi qu'il faut plaindre avec une épouse pareille !

HS: Ton personnage n'est pas blanc comme neige non plus!

- Non et ce n'est pas vous qui me forcerez à quoique ce soit !

Et a ses côtés

-... C'est vous qui ne savez acceptez de perdre...

N'en revient pas, se sent soulevée, regarde son mari d'un air : ???

- Oh Armand ! Non mais !?

Se débat

- Lâchez-moi tout de suite !!!

Atterrit sur le sofa en question

- Aie, êtes-vous toujours aussi vil, sauvage ?!

- Deux ans de vie commune me l'avait fait remarquer...

- Vraiment ?

La regarde, amusé de la voir comme ça:

- Oh Hortense qui objecte quelque chose à mon sujet, c'est étrange ! Mais quoi ? Vous êtes chez moi, et si j'ai envie de me trouver dans vos appartements qui va m'y empêcher ? Vous êtes toute seule ici, personne ne viendra vous aider.

Bon se prend quelques coups par-ci par-là et quelques réflexions :

- Je pourrais répondre que j'adapte mon comportement vis-à-vis de la personne avec qui je m'entretiens... Mais vous êtes loin d'être comme cela non ?

- Commune ?!

Est étonnée

-... comme vous y allerz !

Lui sourit

- Parfois Armand, on est entouré alors que l'on a jamais été aussi seul(e) de toute sa vie.... Pour moi c'est l'inverse, vous êtes là, seul, et pourtant n'être qu'avec vous me rappelle sans cesse qui sont les personnes importantes pour moi... celles qui m'entourent mais pas vous !

- L'espoir fait vivre ma chère !!!

La suit dans ses appartements

- Vous ne m'enlèverez pas une idée de la tête: vous ne tiendrez pas plus d un mois dans cette situation....

Vexé , s'arrête la regarde en colère

- Quel jeu jouez-vous ? Vous voulez la guerre ?

- C'est ce que vous croyez !

Le regarde droit dans les yeux

- Pourquoi vous prendre pour plus fort que vous ne l'êtes ?!

-... Vous l'avez déclarée il y a bien longtemps....

- Hortense il va falloir croire, un jour, que votre bien se trouve dans votre foyer, comme toute jeune femme bien rangée.

Lui prend le bars, lui serre

- Peut-être parce que c'est le cas ?

La regarde de haut

- Je me faisais une autre idée de la vie mais bon... je connais votre désir de vengeance envers mes amis... C'est pourquoi j'accepte vos contraintes.

Le regarde

- Seulement il n'est pas nécessaire de me brusquer, je suis relativement civilisée et ne sortirai pas d'ici.